Birdy Hunt
GENRE : Indie pop & rock
PAYS : France, Gennevilliers
ALBUMS : Birdy Hunt Part II (2011), Birdy Hunt (2010), Shoplift (2014)
SITE OFFICIEL : label.deafrock.fr/artiste/birdy-hunt
Le Rock français a toujours eu un petit complexe d’infériorité par rapport au Rock anglais. Allez savoir pourquoi, on s’est toujours dit que l’herbe était plus verte de l’autre côté de la Mer. Birdy Hunt n'a absolument rien à envier à nos voisins d’outre-Manche. Absolument rien.
Ce groupe de parisiens c’est du rock à l’état brut, un penchant pour les mélodies complètement décomplexées et surtout une énergie sur scène qui fait perdre au moins deux kilos de sueurs tellement on ne peut s’empêcher de se trémousser dans tous les sens. Si tu ne connais pas encore Birdy Hunt, cher lecteur d’amour, lis attentivement ce billet, ou tu risques de passer à côté d’un des plus prometteurs groupes de rock de la scène parisienne ou française. Exit les BB Brunes, nous on ne jure plus que par eux depuis leur passage au Bus Palladium le samedi 19 février 2011.
Birdy Hunt c’est six mecs, une véritable troupe qui a décidé de former leur bande à eux en 2007. Trois ans plus tard, une tournée anglaise, pleins de démos, de repéts et que sais-je encore, le groupe publie un premier EP, puis un second en décembre 2010. Une bombe portée par le single “Only Love”.
Mais, mon coup de cœur à moi de cet EP c’est “Pictures of the None”. Une voix qui me fait parfois penser à celle de Paul Banks du groupe Interpol, et une rythmique encore plus efficace que du Two Doors Cinema Club .
Mais, dire que Birdy Hunt ce n’est que du rock, ce serait réduire l’univers d’un groupe qui en réalité mélange pop, punk, garage et électro. C’est surtout des tubes en pagailles, une énergie débordante, une irrésistible envie de danser et de sauter dans tous les sens à chaque écoute. En gros, Birdy Hunt, c’est le coup de cœur rock, et on se mord les doigts de ne pas les avoir découvert plus tôt. Vous savez quoi, c’est quand on écoute des groupes comme celui-là qu’on peut se dire « putain notre scène rock (indé) à nous elle vaut autant voire mieux que la scène rock anglaise ».
Publié sur le site de rocknfool par Sabine Swann