The Whitest Boy Alive, ma plus belle découverte électro pop !
GENRE : Electro Pop
PAYS : Allemagne, Berlin
ALBUMS : Rules (2009), Dreams (2006)
The Whitest Boy Alive est un groupe de musique basé à Berlin. Il est mené par le musicien Erlend Øye, qui est le co-fondateur du groupe Kings of Convenience. Pour ce nouveau projet, il est accompagné de Marcin Öz, Sebastian Maschat et Daniel Nentwig.
Le groupe se forme en 2003 à Berlin. Au départ, il s'agit d'un projet de musique électronique, qui s'est très rapidement mué en véritable groupe, avec de véritables instruments, sans éléments programmés. Ils ont créé leur propre label Bubbles, sur lequel ils ont sorti en Allemagne leur premier album, Dreams, en juin 2006. Leur nouvel album, Rules, a été d'abord enregistré pendant deux mois fin 2007 dans un nouveau studio, Glass Cube, qu'un de leurs amis, Adrian Meyer Dentzel, était en train de construire à Punta Burros dans l'État de Nayarit au Mexique.
Les premiers arrangements ont été réalisés, selon Erlend Øye lui-même sur le site whitestboyalive.com , "dans le salon de la maison au milieu des geckos et des papillons". Les prises ont duré 3 semaines dans le studio tout neuf, et de retour à Berlin le groupe ré-enregistre certains morceaux jusqu'à être satisfait, Erlend ayant la réputation d'être perfectionniste. Le mixage a eu lieu à l'automne 2008 à Berlin avec Norman Nietsche qui avait déjà produit le son de Dreams le premier album. Ce nouveau disque Rules a été illustré par Geoff McFetridge et est sorti en Europe en mars 2009.
A partir d'avril 2009, le groupe, accompagné du groupe The New Wine, a commencé sa nouvelle tournée européenne à travers l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, la Suisse, les Pays-Bas, la Belgique et la Suède.
Album "DREAMS" (2006)
Dreams, le premier album de The Whitest Boy Alive paru en 2006 n'était même pas sorti en France, faute de distributeur. Etonnant, puisqu'il s'agit du projet pop de Erlend Øye, moitié de Kings Of Convenience. Et dommage, car cet album est absolument excellent. Mais ça n'a bien sûr pas empêché le groupe de se faire une petite réputation ici. Comment ces basses rondes et ces guitares lumineuses auraient-elles pu s'arrêter aux postes frontières? Cet album brillait par la simplicité apparente de ses chansons et la réelle complexité de l'entrelacement de leurs mélodies, par la réduction des instruments et la multiplicité des idées.
Album "RULES" (2009)
Accéder ici à l'album "Rules" des Whitest Boy Alive
Visuellement, c'est déjà une bonne nouvelle : la pochette, un dessin noir et blanc à ligne épaisse, est très réussie. Puis on apprend que les musiciens ont enregistré leurs onze nouvelles chansons au Mexique : elles ne devraient pas manquer d'air, ni de lumière. Les toutes premières secondes de "Keep A Secret" montrent une ligne directrice similaire : le groupe va creuser le même sillon, et c'est exactement ce que l'on désirait pour ce nouvel album. La ligne de basse est toujours aussi efficace, la lead guitar toujours aussi inventive. Un claviériste a intégré le groupe depuis la tournée Dreams ; ses nappes de Crumar (un clavier italien) ajoutent une épaisseur bienvenue au son. Certes, le morceau n'est pas l'ouverture la plus passionnante qui soit, mais il marche quand même. Puis un tournant s'opère... et c'est bien malheureux. À 2'10, ce sont des notes de Rhodes qui remplace les notes de guitares.
Mais il n'est pas question que du clavier... "Courage," le troisième titre, dure 4'22. Marcin Oz, le bassiste et Sebastian Maschat, le batteur, sont indéniablement de grands bâtisseurs, et leur boulot est irréprochable. Ils sont si brillants que tout Dreams semblait avoir été construit autour de leur instrument. Ici encore, leur patte est indispensable.
En bref : Une rythmique solide, dansante et malicieuse ne cache pas un manque d'inspiration générale. On attendait mieux de cet excellent groupe.